Aujourd’hui, il n’est plus à démontrer que la Women’s Super League (WSL) s’est déjà affirmée comme le centre du monde pour les footballeuses. L’Angleterre était déjà reconnue comme l’eldorado pour les hommes ; comment ce pays est-il devenu également l’eldorado chez des footballeuses ? La réponse dans cet article.
Un enthousiasme populaire
Avant que les hostilités ne fuient pour les mondiaux de 2019, le monde entier s’était déjà positionné derrière l’Angleterre avant ce Mercato exceptionnel. Cet engouement populaire a réussi à faire surfer l’Angleterre pour sa sélection au Mondial 2019. La phase de la demi-finale l’ayant opposé face aux États-Unis où il a perdu de justesse (2-1) avait réunir plus de 11,7 millions de téléspectateurs. Sans oublier que quelques jours bien avant ça, lors des quarts de finale qu’il a remportée face à la Norvège plus de 7,6 millions de téléspectateurs ont suivi le match. Ces chiffres sur l’ensemble des sorties de l’équipe féminine Angleterre témoignent de la portée de l’audience d’un championnat féminin attractif et par conséquent confirment l’affection du public britannique pour le football féminin. Que ce soit dans les stades ou derrière les écrans, la Women’s Super League (WSL) trainait derrière elle une foule de spectateurs, soit une augmentation de 47 % par rapport à la saison précédente selon BBC. Une preuve à la fois du succès et du potentiel de la WSL.
Les raisons économiques
Depuis, l’arrivée de la pandémie du coronavirus, la WSL fait montre d’une puissance économique surprenante. Désormais, elle passera par les droits TV. Certes, le championnat anglais est diffusé actuellement sur le FA gratuitement, mais cela est en train de connaitre un changement. Avec le soutien des stars américaines, les matchs de la WSL seront retransmis bientôt aux États-Unis sur NBC Sports, en Allemagne et en Italie sur DAZN. L’achat des droits de la WSL par BBC et Sky Sport auprès de la Fa donnera une source de revenus et une visibilité à la WSL sur les chaînes accessibles au grand public. À cela le contrat de sponsoring avec la banque Barclays d’une valeur de 10 millions de livres signés en 2019. En somme, la Women’s Super League s’est ainsi dotée d’une étendue budgétaire plus consistante que ses rivales.